Accueil > Médiathèque > Livres > Pour des villes à échelle humaine
Pour des villes à échelle humaine - image du film

Pour des villes à échelle humaine

Pour des villes à échelle humaine“Pour des villes à échelle humaine”, n’est pas un ouvrage consacré au refus des grandes villes. L’architecte et urbaniste danois Jan Gehl, y traite plutôt de façons d’habiter, où l’homme est le centre d’intérêt.

C’est en partant de l’homme (en tant que personne) que tout s’organise ; en partant de sa taille, de ses déplacements à pied, de son propre regard, de la vie qui se déroule autour de lui. Pour l’urbaniste, l’homme ne s’adapte pas à la ville, c’est à la ville de s’adapter à lui. Sa première et constante préoccupation : que l’individu s’approprie l’espace public. C’est un autre choix. La ville n’est pas produite en amont, d’une façon théorique, elle se dessine suite à l’observation de la façon de vivre de ses habitants. La ville devient cohérente.

Editeur : Ecosociété – collection : guides pratiques – parution : 20/02/2013

L’auteur

« Jan Gehl, architecte et urbaniste danois, aménage les rues et les places des villes à partir d’un élément de base : nous. Notre taille, notre vitesse de déplacement à pied, notre regard, notre propension à nous sentir bien en compagnie de nos congénères, pourvu qu’ils soient à juste distance, forment ses matériaux de base pour concevoir l’espace public. Il regarde comment les gens vivent et s’arrange pour que les lieux qu’il dessine leur correspondent. En général, les aménageurs font le contraire : aux habitants de s’adapter. Cette pensée de «la ville à échelle humaine», qui a contribué à faire de Copenhague un modèle urbain, est presque inconnue en France. Elle est modeste, efficace et à écouter d’urgence ». un article dans Libération

Pour Québec Sciences, le professeur Gérard Beaudet a analysé son livre.

« Des villes à échelle humaine… Ce concept, qui occupe les urbanistes depuis des décennies, est au cœur du plus récent ouvrage de Jan Gehl, un architecte danois qui compte une cinquantaine d’années d’expérience.

D’entrée de jeu, on doit souligner que le titre de la version française – Cities for People est d’abord paru en anglais –, peut porter à confusion, dans la mesure où il suggère, à ceux que les cités et les vastes métropoles horripilent, un préjugé favorable envers les petites villes.

Or, il n’en est rien. Jan Gehl puise ses exemples, positifs et négatifs, dans des agglo­mérations de toutes tailles. L’échelle dont il est question n’est donc pas celle de la ville prise comme un tout, mais celle de ses composantes. C’est-à-dire que le point de vue adopté par l’architecte fait référence à ce qu’il qualifie d’échelle humaine des aménagements de l’espace public.

Divisé en sept chapitres abon­dam­ment illustrés, l’ouvrage aborde la question de la dimension humaine des aménagements et son sens; les dimen­sions de l’animation, de la sécurité et de la durabilité urbaines; les modalités du façonnement d’espaces conviviaux et celles de l’imbrication des différentes échelles de la ville; et les défis spécifiques aux pays en développement. Le septième chapitre propose, sous forme d’une boîte à outils, divers principes de conception de l’espace public. »

Gérard Beaudet est urbaniste émérite et professeur titulaire à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence comme Profession, urbaniste (Presses de l’Université de Montréal) ou Le pays réel sacrifié (Éditions Nota bene).

L'auteur : La rédaction

Les rédacteurs et photographes du magazine écrivent des paysages et des horizons.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *