Née à Wuppertal en Allemagne, Cornelia Konrads, après avoir fait des études d’art et de philosophie, installe son atelier en 1998 à Barsinghausen près de Hanovre. Depuis, on rencontre régulièrement ses œuvres en Allemagne, au Danemark, au Japon, en Irlande, aux Pays – Bas, en France, Belgique, Suède, Italie, Etats – Unis, Suisse, Taiwan, Corée du Sud, Canada, Australie… J’ai voulu vous présenter le pourquoi d’un tel d’intérêt pour son travail.
Avec Cornélia Konrads, les scénarios émergent des rêves, mais pas seulement. L’artiste puise son travail dans la nature profonde, une nature qui se raconte et qu’elle sait bien transcrire. Plus encore, elle saisit l’instant initiateur d’un bouleversement, d’introduction d’une histoire.
Des histoires et des souvenirs
Lorsqu’on lui demande comment est née son œuvre, Cornélia Konrads exprime sa démarche en toute modestie : “(Lorsque je suis en prospection pour la mise en place d’un nouveau projet), je cherche l’odeur et le bruit du lieu autant que ses histoires et souvenirs. Mes promenades m’entrainent dans un dialogue étroit avec le lieu, reflétant tout le paysage, l’architecture, la végétation et l’histoire de la région environnante. Je peux compter sur le fait que tôt ou tard mes excursions m’amèneront à ‘mon site’, un endroit où seront condensées toutes mes pensées et mes impressions qui feront naître l’image de mon projet”. Cornélia Konrads “suit son nez”. Sur les lieux de ses prochaines installations, elle s’engage dans les chemins, photographie tout au long de sa promenade, regarde attentivement et fait attention aux petits gestes et aux signes simples de la vie qui, pour elle sont “si facile à oublier” et qui pourtant “impliquent une leçon”. Elle interpelle la nature, l’interroge et la questionne sans relâche jusqu’à l’amener à constituer son fond documentaire. L’artiste l’exprime pleinement lorsqu’elle conclut spontanément : “Je rassemble ce qui se trouve sur le bord de mon chemin, les formes, les matériaux, les habitudes locales et les événements. Ainsi, toutes mes œuvres sont profondément liés à l’endroit où je les ai créées”.
… Et des combinaisons
De ce travail de terrain, l’œuvre est soufflée. Cornelia Konrads Joue avec les paysages et les matières, apporte de nouvelles combinaisons. Elle prélève ses matériaux in situ et promptement reconnecte ses fragments de nature, de minéral et de végétal. Plus encore, elle joue avec la gravité et la certitude. On dit que la nature est source d’inspiration. C’est l’évidence qui ressort à la lecture des paysages réorganisés par Cornelia Konrads qui crée des ponts entre la nature et l’homme. L’artiste nous fait entrer dans le paysage. Peut-être aussi qu’elle éveille nos rêves plus que nos consciences ou tout au contraire qu’elle éveille notre conscience pour réveiller nos rêves.
Cornelia Konrads crée des ponts entre paysages intérieurs et paysages extérieurs. On dit qu’elle est peintre, dessinateur, sculpteur, designer. Je la croie plutôt illusionniste et poète.
Les photos sont de Cornelia Konrads, sauf “the gate” (Antoine de Roux) et « pile of wishes » (Ri Eung Woo).
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