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C’est le thème choisi par le bureau de la convention de Ramsar, pour la journée mondiale des zones humides, le 2 février 2018. C’est aussi le lancement d’animations autour du thème, qui auront lieu le jour et les jours à suivre.
Eh oui, la moitié de l’humanité – environ 4 milliards de personnes – vit aujourd’hui en zone urbaine. D’ici à 2050, 66% de la population mondiale, à la recherche d’emplois et d’une vie sociale dynamique, s’installera en ville. Les villes représentent environ 80% de la production économique mondiale. À mesure que les villes grandissent et que la demande de terres augmente, les zones humides reculent, se dégradent, sont comblées et finalement font place aux constructions. Or, si on les laisse intactes ou si on les restaure, les zones humides urbaines contribuent à rendre les villes agréables à vivre.
Et puisque nous sommes en période d’inondations, et bien il faut aussi savoir que les zones humides se comportent en éponges géantes qui se gonflent des eaux de crue. Rivières, étangs, lacs et marais absorbent et stockent les fortes précipitations. Dans les villes côtières, les marais salés et les mangroves réduisent les effets des ondes de tempête.
Et que ces zones humides servent à plein d’autres choses encore, comme aider les réserves d’eau à se reconstituer, à filtrer les résidus… jusqu’à même améliorer la qualité de l’air.
Source : agence Française pour la biodiversité
En savoir plus :
Sur eauFrance, le site de l’agence Française pour la biodiversité : http://www.zones-humides.org/des-zones-humides-pour-les-villes-de-demain
