Soutenu par l’AMF 37, les CMA de la Région Centre et d’Indre et Loire, le “Concours Mobilier PAS Urbain” était invité le 3 décembre dernier au 70ème Congrès des Maires d’Indre et Loire pour la remise des prix de l’édition 2015, qui portait sur le thème “La barrière entre en résistance”.
Une occasion pour le Concours Mobilier PAS Urbain d’ouvrir son catalogue à la barrière. Une occasion de remettre officiellement le 1er prix à Éric Ruffet, pour “La barrière Nino” et le prix de “L’innovation” pour la qualité d’un travail réalisé par l’équipe“ Guillaume Cornier Delabrouille, Yanosh Hrdy et Didier Perriau”, parfaitement abouti avec “Barrière Toute !”. Une occasion de rencontrer des élus, qui aiment “découvrir des astuces, des alternatives, des capacités de détourner le mobilier urbain pour un meilleur usage” soulignait Michèle Nicolarena, Adjointe à la Mairie de Chédigny et membre du jury.
Résistance passive
Et oui, lorsqu’on le questionne, le plasticien scénographe Éric Ruffet avoue qu’il vit en ville. Mais pour lui, “que l’on soit en ville ou dans un village, l’espace public est toujours un théâtre, un terrain de jeu social”. Il ajoute : “J’aime que ma commune soit agréable”. Alors, il crée ses décors en résistance passive, sans rien détruire. Son projet “Nino” est un ruban qui enveloppe une barrière d’acier pour adoucir la limite qu’elle définit. Son ruban il le voit “comme un symbole de mouvement, de fête et d’ambiance”.
Gagner sans répondre au sujet
Pour l’architecte Guillaume Cornier Delabrouille, il s’agissait de “gagner sans répondre au sujet”. La proposition du Concours, il la découvre en septembre, en parle à deux amis, le designer Yanosh Hrdy et Didier Perriau, un industriel qui travaille pour l’agencement urbain et le design industriel. C’est le top départ d’un défi qui deviendra au fil des études bien plus encore. Leur projet : apporter encore plus de résistance aux barrières en les habillant d’une armure sociale. “Des barrières Vauban, toutes les communes en possèdent déjà. Nous avons donc choisi de conserver les barrières existantes qui dans notre projet servent de support”. En bref, un défi, un détournement de sujet et des barrières sociabilisées en épilogue. “Barrière Toute !” est en marche. L’équipe aussi. “Nous voulions être présents au Congrès des Maires, nous y sommes. Et surtout, nous y avons fait des rencontres” conclut Guillaume Cornier Delabrouille.
Attache temporaire
Un autre projet présenté, celui du plasticien Jean-Yves Boulay, est “un mobilier débrouille” que l’on peut réaliser dans les ateliers municipaux à moindre coût. Pour l’artiste, “une barrière est un objet commun que l’on aurait souvent envie d’oublier”. Son idée est alors de n’en garder que l’évanescence. Il invente “Trombone” pour bien marquer l’idée que sa barrière n’est qu’une attache temporaire entre deux paysages. Ce qui a plu à Jean-Yves Boulay, c’est que le Concours MPU permet de “s’échapper des idées catalogues”. Ce qu’il a retenu de l’esprit du Concours : “Une alternative aux standards”, mais aussi “la possibilité d’un dialogue entre créateurs indépendants et politiques”. Alors, il est venu présenter son utopie.
En savoir plus sur le concours : www.mobilierpasurbain.com
Photos : Valérie Thieurcelin pour CMA37 – Graphisme du concours MPU 2015 : Jean-Pierre Dubois pour l’agence Pause Média
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