L’autre jour, au hasard d’un zapping, j’ai été téléporté dans un film américain de 1953, La Guerre des mondes, qui raconte l’invasion d’extra-terrestres sur notre planète, insensibles à nos armes même atomiques.
Après s’être réfugiés dans une église nos héros (américains) s’en sortent. Happy end. Les engins de l’agression, à la fois soucoupes volantes et dinosaures métalliques, s’écrasent au sol, à la surprise de tous. Miracle, volonté de Dieu ? L’explication est toute bête (!) : les Martiens n’ont pas résisté aux microbes terrestres.
Devant un tel scénario, je me dis : n’y aurait-il pas dans l’inconscient collectif des Américains une affaire d’anticorps. En effet, après avoir infecté les tribus indiennes autochtones de germes pathologiques pour s’emparer de leur continent, ne pourraient-ils pas repousser une attaque interplanétaire avec ces mêmes défenses insidieuses, grippe, syphilis ou autre peste bubonique ?
Le racisme atavique des Etats-Unis n’est peut-être qu’une simple question de vaccin, son impérialisme insolent, un problème d’antibiotique… Je n’ose y penser. L’Histoire ne trouve pas ses explications dans le Vidal, sauf peut-être, pour de grands dictateurs mégalomaniaques comme Napoléon ou Hitler.