Au détour d’une rue, dans des lieux délaissés, le street-art s’affiche avec désinvolture, ponctué de subversif et de messages destinés. Par son travail, l’artiste converse avec les habitants. Plus, il prend possession du quartier, de ses murs, de ses tumeurs, de ses doutes et de ses inquiétudes. Il s’indigne, joue du présent, imagine un futur dans un langage qui ne peut être emprisonné. Quoi de plus naturel, on se tourne vers le tableau pour en défricher la pertinence.