Il y a dans le travail de Guillaume Amat, un lien évident avec le mouvement land art. Ses clichés s’installent naturellement dans les sites que le photographe interpelle ; ils s’insèrent même jusqu’à renforcer le trait et compléter l’histoire. Surtout, par les différents procédés qu’il emploie, le photographe réussit à mettre les paysages (les paysages photographiés et les clichés de ces mêmes paysages) en résonnance. Dans chaque photo que Guillaume Amat compose, il y a une réalité saisie, un questionnement qui s’ajoute. Le photographe l’explique en évoquant sa série “Espaces mémoriels”, lorsqu’il constate qu’il faut trouver le moyen de raconter l’histoire de l’histoire, et qu’il faut se connecter. L’histoire est là “sous nos pieds” dit-il ; il n’y a qu’à la saisir. Et c’est bien ce qu’il fait ; dans les séries “La profondeur des roches”, “Territoires liquides”, et “Espaces Mémoriels”, il crée des liens qui aident le regardeur à mieux entrer dans l’histoire des paysages qu’il lui propose de regarder.
En diaporama quelques photos des séries “Espaces Mémoriels”, “Nébuleuses”, “Open Fields”, “La profondeur des roches” de Guillaume Amat
Lire aussi l’article publié en avril 2016 dans le blog Grainedephotographe.com : http://blog.grainedephotographe.com/interview-open-fields-reflet-de-la-nature-photographie-guillaume-amat/