Essai liminaire et traduction de l’anglais de “ The Wild Garden”, de William Robinson – 1870, par Florence André.
La présentation de l’éditeur
Malgré son retentissement, les multiples éditions, les nombreuses citations dans les ouvrages français sur l’art et la décoration des jardins, l’ouvrage du journaliste et jardinier William Robinson, The Wild Garden, dont la première édition paraît à Londres en 1870, n’était jusqu’à ce jour pas disponible en français.
Florence André, non seulement nous livre la traduction de cette œuvre majeure de l’histoire de l’art des jardins, mais la resitue dans son contexte historique, culturel, sociétal, tant britannique qu’européen tout en ouvrant des perspectives sur l’avenir.
Le Jardin sauvage était révolutionnaire en son temps, il reste incroyablement pertinent pour les jardiniers et paysagistes du xxie siècle. Dans notre période de doute et de questionnement, son approche pragmatique, dominée par un véritable souci d’esthétisme et son approche naturaliste permettant un mode d’intervention plus à l’écoute de la nature fait de ce Jardin sauvage un modèle pour des paysages véritablement durables.
Les auteurs
- William Robinson (1838-1935) : jardinier et journaliste d’origine irlandaise à l’origine du concept de jardin naturel traduit ici pour la première fois en français.
- Florence André Olivier : Angliciste de formation (Paris IV), Florence André a partagé sa vie professionnelle entre l’enseignement de l’anglais, du français langue étrangère (FLE) et l’histoire des jardins.
Historienne des jardins, elle a consacré sa recherche universitaire (École nationale supérieure d’architecture de Versailles et Institut national d’histoire de l’art [Paris I]) aux liens entre le monde anglo-saxon et la France à la fin du XIXe siècle en matière de jardins à travers les personnalités de William Robinson et Édouard André. Elle a bénéficié de la European Garden Scholarship à York et à Londres.
Présidente de l’Association Édouard André, qu’elle a fondée en 1994, elle a coordonné divers événements autour de l’œuvre de son aïeul Édouard André. Elle a par ailleurs effectué des traductions pour divers organismes et collectivités, se rapportant à l’histoire des jardins et au paysage, et a participé à des ouvrages. Elle participe également au jury pour le prix de la fondation René Péchère à Bruxelles. Demeurant en Touraine, elle a créé un jardin devenu depuis 25 ans son lieu d’expérimentation.
Editions Petit Génie / novembre 2014