Là où la ville, les galeries, les musées contraignent d’une manière ou d’une autre la créativité, la nature autorise les œuvres en grand et affranchit de toutes les règles. Mais surtout, pour Linda Mestaoui , l’auteur de l’ouvrage, “la création [des green artistes] échappe au contrôle de l’égo…En acceptant le caractère éphémère de leurs réalisations, « les green artistes » s’inclinent devant l’impermanence du tout ”.
Avec les œuvres citées de : Shirin Abedinirad, Ampparito, Simon Beck, Gonzalo Borondo, Spencer Byles, Emeric Chantier, Hannelie Coetzee, Estelle Chrétien, Philippe Echaroux, Ella & Pitr, Scarlett Hooft Graafland, Levi Jackson, Ivan Juarez, Cornelia Konrads, LX ONE, Lewis Miller, Geoffroy Mottart, Arne Quinze, Rero, Saype, Kim Simonsson, Tyler, Barry Underwood, Olga Ziemska.
Ce qu’en dit l’éditeur
Green Art dresse le portrait de 25 artistes internationaux dont le travail s’inscrit, plus ou moins directement, dans la lignée des pionniers du land art. Pour tous ces créateurs – peintres, street artistes, photographes, plasticiens – la nature est non seulement une source primordiale d’inspiration mais aussi la matière de l’œuvre et le lieu où elle s’expose. Là où la ville, les galeries, les musées contraignent d’une manière ou d’une autre la créativité, la nature autorise les œuvres en grand et affranchit de toutes les règles. Parallèlement, elle réinvestit la ville de manière étonnante et irrévérencieuse à travers des performances artistiques qui mettent ses ressources en valeur. Une polyphonie créatrice où la poésie se mêle souvent au merveilleux et où la beauté sert aussi l’engagement écologique.
Des conversations d’artistes et des dialogues
“Vu l’urgence, l’idée est de sensibiliser à l’écologie avec des messages simples, compréhensibles par tous de manière immédiate” rappelle le photographe français Philippe Echaroux – qui projette ses photos sur tous supports et qui les immortalise à l’aide de son appareil photo – dont une de ses œuvres réalisée lors de son voyage au cœur de la forêt amazonienne est en “première de couverture” de l’ouvrage.
“Je mets mon art au service de la terre et de l’humanité” complète l’artiste suisse Saype, pionnier de la peinture sur herbe, qui réalise de gigantesques visages éphémères dans les paysages depuis 2013.
Ce qu’en dit un autre media, le trimestriel Graffiti Art
Green Art “brouille les lignes entre ville et nature” ; C’est la conclusion de la présentation par le trimestriel Graffiti Art de Green Art, qui ajoute : “agréable à parcourir grâce à une mise en page qui valorise le rapport entre textes et Images”.
Et puis surtout
Dans cet ouvrage, Cornelia Konrads – qui traduit si bien dans ses œuvres sa fascination pour “cette chose transitoire appelée « moment » ou « présence », cette mystérieuse rupture entre passé et futur”, et qui en plus, comme elle le dit, aime profiter des « coincidences » qui donnent un look naturel à son travail – est présente ; et ça c’est top !
Green Art. La nature, milieu et matière de création / Édition Gallimard – Collection Hors série Alternatives / Parution : 11-10-2018